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L'Asie rêvée d'Yves Saint Laurent

  • Photo du rédacteur: Lisa Andrieu
    Lisa Andrieu
  • 25 oct. 2018
  • 2 min de lecture

source photo : Instagram_@museeyslparis

Inauguré en octobre 2017, le musée Yves Saint Laurent Paris présente aujourd'hui sa première exposition temporaire, L'Asie rêvée d'Yves Saint Laurent. À travers un parcours thématique nous faisant voyager aux quatre coins du continent asiatique, de la Chine au Japon en passant par l'Inde, le musée met en lumière des chefs d'œuvre haute couture à admirer jusqu'au 27 janvier 2019.

L'Asie rêvée et pour cause... Yves Saint Laurent ne s'est rendu en Orient qu'après l'avoir parcouru à travers ses livres, en observant les photographies les illustrant ou encore les objets d'art qu'il collectionne. Bien avant de mettre le pied sur le sol asiatique, Yves Saint Laurent s'y rendait déjà à travers le vêtement et la couture, grâce à son imagination.

Le musée nous invite tout d'abord en plein cœur de la Chine impériale. On admire ainsi dans la première salle une succession d'amples manteaux brodés, de tailleurs ornés d'or et accessoirisés de chapeaux chinois en velours, de tuniques riches exposées comme des pans de textiles. Aux murs, sont affichés les croquis du couturier alors que la Chine florale nous attend dans la seconde pièce. Très au fait de l'histoire chinoise et de la culture du pays, Yves Saint Laurent s'inspire, à travers ces créations bucoliques, du taoïsme, philosophie et religion prônant la communion de l'Homme avec la nature.

© Lisa Andrieu

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À l'étage, on retrouve une disposition similaire à celle du rez-de-chaussée avec d'un côté, l'Inde des maharadjah et de l'autre, l'Inde davantage traditionnelle explorant le sari et ses drapés. Imaginant, dans le cadre de ces expositions temporaires, un dialogue entre les arts, on peut observer parmi les costumes et les robes, des objets traditionnels conservés au Musée Guimet jalonnant le parcours d'exposition. On peut ainsi admirer notamment de magnifiques estampes accrochées dans la salle Grand Bal du musée.

© Lisa Andrieu

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Après un petit passage, toujours émouvant, au sein du Studio, le visiteur redescend prendre une dose d'Opium et découvre ainsi le processus de création de ce parfum capiteux iconique, créé en 1977. On retrouve toutes les idées couchées sur le papier, de l'histoire du parfum à la femme qu'il peut rencontrer, de son flacon, de son identité : « Si Opium parvenait pas le flux et le reflux de ses essences à donner à chaque femme le pouvoir d'Yseult sur Tristan et tisser jour après jour, nuit après nuit, les nœuds et les courroies du filet de leur amour éternel, alors, modeste magicien, je pourrais un instant me reposer heureux, reprendre souffle, pour escalader à nouveau le mur de mon imaginaire et repartir enfin à la poursuite de ces fragilités éphémères ».

© Lisa Andrieu

Ainsi, alors que le flacon du parfum évoque des inro, boîtes destinées à conserver les médicaments, on se rend enfin au Japon, qu'il visite, pour le coup, en 1963 et qu'il retranscrit en 1994 à travers des reformulations contemporaines du kimono, entre fluidité et lignes précises. Un véritable voyage imaginaire haute couture.

photos : © Lisa Andrieu

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