Un phénix dénommé Paul, Poiret Fall Winter 2018
- Lisa Andrieu
- 5 mars 2018
- 1 min de lecture

Alors que Natasha Ramsay-Levi ou encore Clare Waight Keller présentaient cette saison leur seconde collection à la tête de leur nouvelle maison respective, cette fashion week parisienne a également vu renaître de ses cendres une marque vieille de plus de cent ans : Poiret.
Figure historique de la couture parisienne, Paul Poiret a révolutionné l'habit en imaginant des silhouettes orientalisantes et privées de corsets mais a également développé tout un art de vivre autour de sa marque en pensant des parfums et des objets décoratifs destinés à une clientèle en quête d'évasion.
Réveillée par l'entreprise sud-coréenne Shinsegae International en 2015 et dirigée par Anne Chapelle, CEO de Haider Ackermann et Ann Demeulemeester, les investisseurs ont choisi la créatrice chinoise Yiqing Yin pour remettre la maison Poiret au centre des attentions. Présentée en plein cœur du musée des Arts décoratifs, cette collection mise donc sur une allure minimaliste pimpée par des kimonos ceinturés à la taille, des volumes amples pour une silhouette loose mais sophistiquée. Yiqing Yin, ayant eu un an pour s'approprier les codes historiques de la maison, a imaginé des robes d'une élégance subtile, aux coupes précises et aux couleurs chatoyantes. Il suffit de jeter un coup d’œil aux dessins d'archive de Georges Lepape ou de Paul Iribe pour retrouver dans ces manteaux volumineux adaptés à une allure contemporaine mais également dans ces robes aux plissés aériens, l'âme de Paul Poiret.
Yiqing Yin mise sur la simplicité pour cette première collection, on attend donc avec impatience de l'observer prendre son envol lors de la prochaine saison !


















photos ; Vogue Runway - Courtesy of Poiret
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